« À Aotearoa, la santé des Whānau n'est pas à vendre, mais ce qui est préoccupant, c'est que nous avons peut-être vu les premiers signes montrant que cela pourrait être le cas », a déclaré Nancy Loucas, coordinatrice exécutive de la CAPHRA (Coalition of Asia Pacific Tobacco Harm Reduction Advocates).
Ses commentaires font suite à la divulgation par les entreprises pharmaceutiques internationales de leurs cadeaux et paiements aux professionnels de la santé néo-zélandais - cela fait sept ans que Medicines New Zealand promet que cela finira par arriver. Selon sa première publication de données, le montant total s'élève à près d'un demi-million de dollars.
Deux des principaux dirigeants de l'Asthma and Respiratory Foundation of New Zealand (ARFNZ) et du Royal New Zealand College of General Practitioners (RNZCGP) sont répertoriés comme recevant des fonds de l'industrie pharmaceutique.
Mme Loucas : « Ces deux organisations sont farouchement opposées au vapotage et aux initiatives de réduction des méfaits du tabac (THR pour Tobacco Harm Reduction). Cette récente révélation à propos des fonds et des cadeaux accordés par les grandes sociétés pharmaceutiques est-elle un indice ou une coïncidence ? »
Les discours alarmistes de l'ARFNZ sur le vapotage sont un fait avéré.
« Selon les rapports, pas un seul Kiwi ne serait décédé à cause du vapotage, alors que 5 000 personnes meurent chaque année de maladies liées au tabagisme. Mais ceci n'empêche pas l'ARFNZ de continuer à faire une fixation sur most effective smoking cessation tool dont nous disposons. Ses campagnes antivapotage répétées n'ont pas aidé un seul Kiwi à arrêter de fumer et n'aideront pas non plus la Nouvelle-Zélande à atteindre l'objectif Smokefree Aotearoa 2025 », déclare-t-elle.
Parallèlement, le RNZCGP continue de promouvoir un programme antivapotage. Sa dernière demande est que les produits de vapotage soient limités aux pharmacies ou proposés par la ligne d'aide au sevrage tabagique, la Quitline, à l'instar des patchs à la nicotine.
« L'ARFNZ et le RNZCGP feraient mieux de se concentrer sur la lutte contre le fléau que représente le tabac, un fléau qui continue d'anéantir des familles et des communautés. Au lieu de cela, ils gaspillent beaucoup d'argent, de temps et d'énergie à essayer de remettre en cause la législation du pays en matière de vapotage, qui a été largement examinée et débattue avant d'être adoptée par le Parlement en 2020 », explique Mme Loucas.
Selon la CAPHRA, chaque fois que ces organisations font publiquement campagne contre le vapotage, et non contre le tabagisme, cela ne fait qu'inciter les fumeurs à opter pour the most viable alternative.
Elle indique que le taux global de tabagisme en Nouvelle-Zélande a diminué de moitié au cours de la dernière décennie, en grande partie grâce au vapotage et à sa réglementation. Par ailleurs, le Public Health England resolute that nicotine vaping is 95% less harmful than smoking combustible tobacco.
« Que ce soit la démarche adoptée par l'ARFNZ et le RNZCGP ou le discours qu'ils véhiculent, tout cela est en totale contradiction avec les positions du ministre de la santé, de l'agence de promotion de la santé, de l'autorité de régulation du vapotage et du ministère de la santé. The New Zealand Government and its agencies actively promote vaping as an effective smoking cessation tool and a key component of Smokefree 2025.
« Il convient de se demander qui charge l'arme pour permettre à ces partisans de l'antivapotage largement financés de tirer ensuite les balles. C'est avec impatience que nous attendons plus de transparence et d'informations sur les fonds et les cadeaux de l'industrie pharmaceutique qui arrivent en Nouvelle-Zélande. Après tout, le soleil est le meilleur désinfectant », déclare Nancy Loucas.
En 2010, aux États-Unis, le Physician Payments Sunshine Act, la loi promouvant la transparence des relations financières entre les professionnels de la santé et les fabricants de produits pharmaceutiques, visait à mettre en lumière l'influence des entreprises pharmaceutiques. Ces dernières années, des pays du monde entier ont mis en place des systèmes destinés à divulguer les avantages et les paiements accordés par les entreprises pharmaceutiques aux professionnels de la santé.