Les récentes allégations de l'université d'Otago, en Nouvelle-Zélande, selon lesquelles le vapotage est une porte d'entrée vers le tabagisme, ont été contestées par Roberto Sussman, Konstantinos Farsalinos et Gerry Stimson, éminents spécialistes mondiaux de la réduction des méfaits du tabac. Ces experts ont souligné l'importance des stratégies de réduction des méfaits du tabac pour effectivement atténuer les effets nocifs du tabagisme sur la santé.

Selon le Dr Roberto Sussman : « Rien ne prouve que le vapotage constitue une porte d'entrée vers le tabagisme. Des études ont d'ailleurs permis d'établir que le vapotage peut être un outil efficace pour arrêter de fumer. »" Le Dr Konstantinos Farsalinos ajoute : « Dans leur grande majorité, les vapoteurs sont d'anciens fumeurs qui ont réussi à arrêter de fumer grâce au vapotage. »"

Gerry Stimson, expert en santé publique et défenseur de la réduction des méfaits du tabac, souligne que « les stratégies de réduction des méfaits telles que le vapotage sont essentielles pour atténuer les effets nocifs du tabagisme sur la santé. Nous devons nous efforcer d'offrir aux fumeurs des alternatives à la cigarette plus sûres, et non diaboliser les stratégies de réduction des méfaits du tabac telles que le vapotage. »"

Comme le souligne le Dr Sussman : « Nous devons nous concentrer sur les stratégies de réduction des méfaits du tabac qui fonctionnent, au lieu de nous appuyer sur des allégations d'un autre temps et inexactes selon lesquelles le vapotage serait une porte d'entrée vers le tabagisme. »" Le Dr Farsalinos ajoute : « Les preuves sont indéniables : le vapotage peut constituer un outil efficace pour le sevrage tabagique et la réduction des méfaits du tabac. »"

Nancy Loucas, coordinatrice exécutive de la Coalition of Asia Pacific Tobacco Harm Reduction Advocates (CAPHRA), qui a compilé ces commentaires, a également contesté les propos récents de l'université d'Otago selon lesquels le vapotage est une porte d'entrée vers le tabagisme. De son point de vue, la récente affirmation de l'université d'Otago n'est pas étayée par des preuves et pourrait décourager les fumeurs d'essayer le vapotage en tant qu'outil de sevrage tabagique.

Selon des données récentes, les taux d'incidence du tabagisme en Nouvelle-Zélande ont diminué de manière significative au cours des 5 à 10 dernières années. À l'heure actuelle, en Nouvelle-Zélande, le taux de tabagisme chez les adultes s'élève à 8 % pour 2021/2022, ce qui représente une baisse par rapport à 2015 (16,5 %) et à 1993 (27 %), tant chez les hommes que chez les femmes. Le vapotage a joué un rôle important dans ce recul du tabagisme en Nouvelle-Zélande au cours des 5 à 10 dernières années. Selon une étude publiée dans le NZ Medical Journal, le taux actuel de vapotage en Nouvelle-Zélande atteint 8,3 % des adultes considérés comme des utilisateurs quotidiens de cigarettes électroniques, contre 6,2 % l'année précédente.

« Nous devons nous concentrer sur les stratégies de réduction des méfaits du tabac qui fonctionnent, au lieu de nous appuyer sur des allégations d'un autre temps et inexactes selon lesquelles le vapotage serait une porte d'entrée vers le tabagisme. Les preuves sont indéniables : le vapotage peut constituer un outil efficace pour le sevrage tabagique et la réduction des méfaits du tabac, » a déclaré Mme Loucas

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